Accueil

Sujet

Ce site présente sommairement l’histoire et la généalogie de la maison de Ranst (et/ou) de Berchem qui, du XIe au XVIIIe siècle, fit partie des principales familles nobles du duché de Brabant. Elle ne subsiste aujourd’hui que par un rameau converti au protestantisme, qui se réfugia à Bâle au XVIe siècle, puis essaima dans la ville hanséatique de Brême (du XVIe au XVIIIe s.), avant de s’établir en Suisse romande (du XVIIIe s. à nos jours).

Comme les membres de la famille portèrent tantôt le nom de Ranst, tantôt celui de Berchem (sans compter plus tard celui de Berthout), on parlera par simplification des "Ranst-Berchem" pour désigner l’ensemble de la lignée.

Portrait de famille – Armoiries – Bibliographie

Une introduction historique dresse un petit portrait de famille, tandis qu’une notice indépendante décrit les armoiries du lignage, leurs origines et leurs caractéristiques. Ces textes sont complétés par une bibliographie sélective sur les Ranst-Berchem.

Généalogie

Pour l’essentiel toutefois, ce site est consacré à la généalogie familiale. Celle-ci, aussi complète que possible, ne comporte pas de développements critiques, notes ou commentaires. Il s’agit simplement de regrouper et résumer des informations éparses, et les rendre aisément accessibles.

Au sujet de l’un ou l’autre des membres de la famille, on a reproduit des textes le concernant : nécrologies, articles, extraits de livres, etc. On les trouvera sous la dénomination de "Témoignages" (en format pdf).

La généalogie elle-même est articulée en chapitres (I à XII), qui marquent les principales branches de la maison de Ranst et de Berchem (textes en format pdf).

Tous les membres identifiés du lignage y sont traités, les hommes comme les femmes, sans toutefois que la descendance de ces dernières soit poursuivie (stricte patrilinéarité). Si des bâtards sont connus, ils y figurent comme les enfants légitimes. Quant à l’ordre des notices (et des chapitres), il obéit généralement au principe de primogéniture, faisant passer un aîné avant ses cadets.

Les prénoms des personnages rencontrés ont été largement francisés et au besoin uniformisés, pour l'harmonie du texte. Ici ou là, on a précisé entre parenthèses les acceptions effectivement portées (par exemple Georg à côté du "standard" Georges). Quant aux Isabelle et Elisabeth, elles sont souvent confondues ; on a alors privilégié "Isabelle", sauf quand le seul prénom d’"Elisabeth" apparaît dans les textes. Même remarque pour les Jacques et Jacob, en principe rangés sous "Jacques", sauf pour les personnages qui ne sont connus que comme "Jacob".

La génération de chaque Ranst-Berchem est indiquée, entre crochets droits, à compter de Godefroid [1], auteur de la lignée. Quand plusieurs individus d’une génération portent le même prénom, on a ajouté au numéro du deuxième (respectivement du troisième, du quatrième, etc.) la lettre b (respectivement c, d, etc.). On rencontre ainsi et par exemple : Arnould [12], Arnould [12b] et Arnould [12c]. Cette lettre supplémentaire n’a cependant aucune valeur hiérarchique quelconque et n’obéit pas à une logique particulière ; elle ne vise qu’à éviter des confusions.

La particule des Ranst-Berchem figure dans la langue où elle apparaît sur les sceaux, actes et documents : latin d'abord, puis flamand et allemand. On relèvera que curieusement la famille, s'établissant en terres francophones, n'y traduisit pas sa particule en français (sauf la timide tentative de Max [24] sur son ex-libris "Max de Berchem") ; il faut croire que ses membres s'étaient assez fait connaître avec leur "van" caractéristique pour craindre de lui substituer un "de" plus commun dans ces régions.

ex-libris Max v.B. - Ranst-Berchem.org

Ex-libris de Max van Berchem (1863-1921)

Sauf exception, les noms de lieux figurent dans leur orthographe actuelle, en ajoutant parfois, entre parenthèses, des graphies différentes rencontrées dans les textes d’époque.

Lorsqu'un Ranst-Berchem est lui-même étudié dans une notice généalogique, son prénom usuel (francisé) et son numéro de génération apparaissent en caractères gras ; à défaut, il s'agit de simples renvois à une autre notice. Quant aux alliés, leur nom de famille figure également en gras ; s’ils possèdent plusieurs prénoms, on a indiqué l’usuel en lettres italiques.

Enfin, on a recouru aux abréviations et symboles usuels. Rappelons les suivants :

†  = décédé(e)

ap. = après

av. = avant

n.s. = nouveau style (de calendrier : selon le nouveau style, aujourd’hui généralisé, l’année commence le 1er janvier, tandis que le vieux style [v.s.] la faisait commencer à Pâques ; ainsi le 2 février 1305 v.s. correspond au 2 février 1306 n.s.)

s.l. = sans lieu (d’édition)

s.l.n.d. = sans lieu ni date (d’édition)

v. = vers

Costin van Berchem, Genève

 

↑ Retourner en haut de page